Après une longue absence, nous allons mettre à
Après une longue absence, nous allons mettre à jour les informations de ce blog.
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Nous avons fait une escapade aux San Blas, archipel à l'Est du Panama côté caraîbes. 200 milles nautiques en catamaran pour rejoindre les indiens Kunas depuis Bocas del Toro.
Iles à fleurs de l'eau entourées de sables blanc et plantées de cocotiers, les San Blas vallent leurs particularité part le côté "carte postal" qu'elles offrent, mais aussi et surtout des indiens Kunas qui y vivent.
Les San Blas sont semie indépendantent avec le Panama, et ont gardé présque intact leur culture, leur mode de vie, leurs habitats, leur très forte indentité de leur société matriarcale.
Rien ne se vend, tout appartient à la communauté kunas, et ainsi, aucun étranger n'ai venu s'installer sur ce territoire encore très préservé.
Seul la télévision, le portable et autres bien de consommation trahis cette authenticité rare de nos jours, mais regardez plutôt.
les molas, broderie fait à la main avec differents morceaux de tissus
ici pas de radar sur l'eau, d'ailleurs il n'y en a pas sur la route, alors à fond avec la lancha quand la famille vient nous rendre viste.
Plustôt grisant cet espace de liberté dont nous jouissons encore sur ce plan d'eau de l'archipel! Le coeur s'embale parfois de se savoir ainsi débridé des multiples contraintes que nous inflige parfois (souvent) notre société d'aujourd'hui!!!! (au quotidien) enfin pourons nous un jour aller pisser sans autorisation?
Alors vivons à fond, et respirons.
Marcel, Colette, Anaïs et moi.
Nous avons décidé de couper un arbre dans la foret, un Laorel.
Cet arbre se trouve sur la propriété où vit Céphérino, un de nos travailleurs. Il nous l'a vendu sur pied, aussi je pars avec toute l'équipe afin de le débiter et le ramener chez nous.
Pour cela il faut remonter un rivière sur environ 1 km dans la mangrove puis dans la foret, ensuite nous laissons la lancha pour marcher à pieds sur environ 500 m de plus, un peu dans des zonnes très humides, et la foret encore.
Ce bois va servir à faire des lavabos, des laves mains et d'autres choses encore.
Là, je dois saluer la force et le courage que possèdent mes travailleurs indiens à porter sur leurs dos des troncs d'arbres pesant facilement 80 kg pour certains, travail dont je suis bien incapable de réaliser.
Il faut les voir serpenter dans la foret puis dans la boue avec leur charge sur l'épaule, faisant même la course entre eux pour arriver le premier à la rivière.
Moi derrière, avec mon petit appareil photos, j'avais du mal à les rattrapper lorsque je stoppais pour prendre un cliché.
Ce jour là, je me sentais petit et ridicule devant cette force, mais également devant cette innocence qui les annime. Un autre monde!!!
Une grande leçon de vie que j'ai pris en pleine face, et je n'ai pû m'empécher de penser à certains qui réclament leur sucette carambar planqué dans les burreaux ou autres de notre société Française, qui possède tout et n'importe quoi et qui n'en n'ont jamais assez. Un petit stage ici leur remettrait les pendules à l'heure!!!!
Et je me dis enfin que je suis heureux ici au millieux de la nature, et rends un grand hommage aux indiens qui m'ont prêté MAIN FORTE.
Afin d'assécher une zonne humide, nous avons fait venir une barge, ou plustôt un tas de ferraille rouillée tractée à couple par un tueur de baleines, non moins rouillé, contenant un mélange de terre et de petits rocks. Au total 5 camions par barge sont ainsi chargé et déchargé à la brouette. Une équipe employée par "l'armateur", éxécute la tâche pour quelques dollars et dans la bonne humeur.
Le "navire" possède son harpon sur le pont, vous remarquerez également, pointée par la flèche, un petit cabanon de bois servant de commodité. Il faut nourir les poisons!!
Un grand noir, gants sans doigt et ceinture de travail sur les hanches fait valser les brouettes avec fermeté.
Je vous avoue qu'un certain malaise nous a envahi à la vue du tableau. Aujourdhui, le bâteau n'a plus son harpon, mais fait toujours des transports.
La Baleine si puissante et si fragile en même temps. Ici le ketch de 18 m d'un ami.
"La Baleine" ce n'est pas son nom, mais ce bâteau à servit pour des études oceanographiques.